
Lundi 25 Fevrier 2012, Leeds.
Riley se tenait là, tétanisée devant une centaine de personnes qui attendaient qu'un moindre son sorte de sa bouche. Elle qui était généralement à l'aise en public, avait soudainement perdu tout ses moyens. Puis, la jeune fille chercha quelqu'un du regard,qui à première vue ne se manifestait pas. Elle jouait avec la feuille qu'elle tenait entre ses mains moites, et regarda les deux cercueils couverts de fleurs, à sa gauche. Elle fit un pas en avant pour se retrouver devant un pupitre en bois de chêne. Elle posa sa feuille chiffonnée sur celui-ci. Après avoir réglé le micro, elle essaya de se lancer dans son discours.
-Même si ce discours n'atténuera pas les douleurs, c'est un message de soutien.
A peine avait-elle seulement dit ces quelques mots, qu'une dizaine de perles salées roulèrent sur ses joues rougeâtres. Ses mots résonnaient dans l'église qui était pleine de gens aux coeurs vidés. Elle passa un léger regard vers un vitrail qui venait de s'illuminer en pensant que les deux êtres à qui elle rendait hommage aujourd'hui, étaient avec elle. Elle afficha un léger sourire malgré son énorme peine et continua.
-Ce matin , j'ai ouvert ma fenêtre de chambre. Je me suis accoudée au rebord car j'ai remarqué qu'il pleuvait. Par habitude, j'ai attendu que tu venais. J'ai attendu, attendu et rien. Un vide. La première chose que je faisais quand je me levais, c'était d'attendre que tes douces lèvres viennent se poser sur ma joue. J'ai attendu que tes bras m'encerclent, et que tu me serres tellement fort que j'en ai mal au côtes. J'ai attendu cet habituel câlin où je me sentais tellement en sécurité. Mais rien, toujours ce vide. Maintenant, ce que je fais c'est penser à toi,à elle. Aller dans ta chambre pour sentir ton odeur qui y réside toujours. Regarder les photos de nous, de toi. Aujourd'hui, j'ai non seulement perdu un ami, mais aussi un frère. D'où tu es j'espère que tu entends ces paroles, n'en doute pas, je t'aime, mon frère.
Elle ravala ses larmes, inspira un bon coup.
-Derrière mon sourire , se cache une profonde tristesse Je n'ai plus envie de me battre, plus envie de m'accrocher à la vie. Je ne veux inquiéter personne, je ne veux pas faire souffrir alors je continue de sourire, je continue de faire semblant. Je ne m'accroche plus qu'à une seule chose, que vous soyez fiers de moi. J'espère sincèrement y arriver. En tant normal, j'aurai arraché mon téléphone pour pouvoir te parler. Mais quand j'ai essayée, tu n'as pas répondue. J'ai réessayé encore et encore et rien, toujours ce perpétuel vide qui me hante. Aujourd'hui, je ferai tout pour entendre une dernière fois la mélodie de ta douce voix. Toi aussi, n'en doute pas, je t'aime.
Riley ne disait que très rarement qu'elle aimait les gens. Mais dés qu'elle le disait, vous pouvez être certains que ce n'étaient pas que de vulgaires mots.
-On dit que la mort n'arrête pas l'amour. Reposez en paix, chers anges.
C'est avec beaucoup de mal que la blonde fini son discours d'adieu. Elle ne prit pas la peine de regarder toutes les personnes qui étaient maintenant pour la plupart en larmes, qu'elle quitta brusquement l'affreux endroit où elle était. Elle courut le long chemin qui séparait la grande entrée de bois et les cercueils Ses escarpins noirs brillants qui venaient se claquer contre le parquet la faisait grincer. Elle s'arrêta, jeta un dernier coup d'oeil aux cercueils pour se retourner ensuite. Pour finir,elle leva le bras droit, tous ses doigts étaient baissés, sauf l'index et le majeur avant de quitter la pièce pour de bon.
-Même si ce discours n'atténuera pas les douleurs, c'est un message de soutien.
A peine avait-elle seulement dit ces quelques mots, qu'une dizaine de perles salées roulèrent sur ses joues rougeâtres. Ses mots résonnaient dans l'église qui était pleine de gens aux coeurs vidés. Elle passa un léger regard vers un vitrail qui venait de s'illuminer en pensant que les deux êtres à qui elle rendait hommage aujourd'hui, étaient avec elle. Elle afficha un léger sourire malgré son énorme peine et continua.
-Ce matin , j'ai ouvert ma fenêtre de chambre. Je me suis accoudée au rebord car j'ai remarqué qu'il pleuvait. Par habitude, j'ai attendu que tu venais. J'ai attendu, attendu et rien. Un vide. La première chose que je faisais quand je me levais, c'était d'attendre que tes douces lèvres viennent se poser sur ma joue. J'ai attendu que tes bras m'encerclent, et que tu me serres tellement fort que j'en ai mal au côtes. J'ai attendu cet habituel câlin où je me sentais tellement en sécurité. Mais rien, toujours ce vide. Maintenant, ce que je fais c'est penser à toi,à elle. Aller dans ta chambre pour sentir ton odeur qui y réside toujours. Regarder les photos de nous, de toi. Aujourd'hui, j'ai non seulement perdu un ami, mais aussi un frère. D'où tu es j'espère que tu entends ces paroles, n'en doute pas, je t'aime, mon frère.
Elle ravala ses larmes, inspira un bon coup.
-Derrière mon sourire , se cache une profonde tristesse Je n'ai plus envie de me battre, plus envie de m'accrocher à la vie. Je ne veux inquiéter personne, je ne veux pas faire souffrir alors je continue de sourire, je continue de faire semblant. Je ne m'accroche plus qu'à une seule chose, que vous soyez fiers de moi. J'espère sincèrement y arriver. En tant normal, j'aurai arraché mon téléphone pour pouvoir te parler. Mais quand j'ai essayée, tu n'as pas répondue. J'ai réessayé encore et encore et rien, toujours ce perpétuel vide qui me hante. Aujourd'hui, je ferai tout pour entendre une dernière fois la mélodie de ta douce voix. Toi aussi, n'en doute pas, je t'aime.
Riley ne disait que très rarement qu'elle aimait les gens. Mais dés qu'elle le disait, vous pouvez être certains que ce n'étaient pas que de vulgaires mots.
-On dit que la mort n'arrête pas l'amour. Reposez en paix, chers anges.
C'est avec beaucoup de mal que la blonde fini son discours d'adieu. Elle ne prit pas la peine de regarder toutes les personnes qui étaient maintenant pour la plupart en larmes, qu'elle quitta brusquement l'affreux endroit où elle était. Elle courut le long chemin qui séparait la grande entrée de bois et les cercueils Ses escarpins noirs brillants qui venaient se claquer contre le parquet la faisait grincer. Elle s'arrêta, jeta un dernier coup d'oeil aux cercueils pour se retourner ensuite. Pour finir,elle leva le bras droit, tous ses doigts étaient baissés, sauf l'index et le majeur avant de quitter la pièce pour de bon.
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